Mobilisés contre les nuisances des usines
Depuis novembre, Jean-Marc Lespade soutient complètement la démarche entreprise par le Front de Gauche du Seignanx pour combattre les nuisances provenant de la zone industrialo-portuaire de Tarnos.
Les Maires de Boucau et Tarnos, Marie-José Espiaube et Jean-Marc Lespade, se sont fermement engagés dans ce combat aux côtés des riverains et du Front de Gauche. Photo prise lors de la manif du 12 novembre 2011, date lancement de la pétition.
Hélène Cousseau comme Jean-Marc Lespade soutiennent et se battent pour que l'industrie trouve toute sa place sur ce Port à vocation industrielle. Ils estiment en effet que la réindustrialisation de la France est urgente. En tant qu'élu de la zone portuaire, Jean-Marc Lespade a d'ailleurs eu l'occasion à de nombreuses reprises d'affirmer son attachement à une vision du Port qui favorise l'installation d'activités de production et de transformation sur site, plutôt que celle de stockage ou de simple transit.
Néanmoins, les deux candidats estiment qu'au XXIème siècle, il est techniquement comme matériellement tout à fait possible de réduire au minimum les potentielles nuisances générées par ces activités. Dans le cas des entreprises qui n'auraient réellement pas les moyens de supporter financièrement les investissements nécessaires, l'Etat devrait pouvoir accorder un prêt ou des subventions dans l'intérêt des salariés comme de celui des riverains aux entreprises. Cet argent public serait ainsi bien mieux utilisé que dans d'autres cas.
En tant que Maire de Tarnos, Jean-Marc Lespade a alerté à de nombreuses reprises les responsables du Port, et notamment Monsieur le Préfet des Landes, demandant des réponses sur les conséquences en terme de santé ainsi que sur l'environnement que ces odeurs et autres poussières pouvaient entrainer. Il n'a jamais obtenu de réponses.
C'est notamment ce qui a poussé les membres du Front de Gauche à se mobiliser, demandant des réponses aux questions et aux exigeances des riverains, riverains tarnosiens comme boucalais qui soutiennent massivement dans cette démarche (plus de 2.000 signatures à la pétition !).
Aujourd'hui, de premières avancées semblent avoir été obtenues. Ce combat, néanmoins, est bien loin d'être achevé. Ça tombe bien, militants, riverains et élus sont motivés pour aller au bout !